Je n’écris pas Jérémie est parti ou Jérémie nous a quittés, non, il est mort et je veux me le dire en face, crument, c’est ma façon à moi.

C’est donc au vivants que je m’adresse, à ceux qui restent, à ceux qui l’ont aimé, à ceux qui l’ont apprécié, à ceux qui l’ont connu.

Parent, je pense aux siens, qui ont tant donné pour faire de lui un homme et lui transmettre leurs valeurs.

Frère, je pense à sa famille qui a passé tant de bon temps avec lui, partagé peines et joies, espoirs et angoisses.

Collègue, je pense à l’équipe qu’il avait intégrée, je pense à ses grandes sœurs apparitrices qui le protégeaient et s’inquiétaient pour lui, je pense à ses deux directrices qui lui ont tendu la main pour le soutenir et l’encadrer, je pense à son complice du bureau d’à côté…

Mortel, je pense à nous tous qui jamais ne prendrons vraiment la mesure de la fragilité de nos vies.

Je pense à sa tignasse au milieu des chauves, à son t-shirt ligné qui le déguisait en Maya l’abeille…

Salut Le Poulpe, salut Maya, salut Jerem.

Il nous manque !